[ cliquer dans les photos pour les agrandir et obtenir des infos ]


-
-
-



Introduction:

"Spéléolympiades", petit film expérimental basé sur l'improvisation et tourné deux ans auparavant, avait laissé une bonne impression, tant auprès du public que des participants. C'était un film sans prétention, où la rigolade était de rigueur. Nous l'avions conçu simplement dans le but d'animer notre soirée annuelle de club, mais le plus important : il avait demandé très peu de temps à réaliser.
Dans le même ordre d'idée, j'étais à nouveau partant pour tenter l'expérience, mais cette fois avec quelque chose d'un peu mieux structuré. Cependant, au sujet de la diffusion ultérieur du film, je ne voulais plus être confronté au dilemme de "Spéléolympiades" (voire chronique), donc pour moi c'était bien clair que cette fois, il resterait à un niveau interne.

Mis à part les films spéléos, il m'est arrivé de réaliser quelques petits reportages sur le vif, sur des sujets peu ordinaires tels que l'escalade, les pendules entre ponts ou les sauts à l'élastique. J'ai toujours aimé ce genre de complication, à cause des difficultés de tournage dû à la configuration des lieux. D'ailleurs le cinéma souterrain est une bonne école pour cette activité !!!...

Dans le même style, mais cette fois dans un registre professionnel, une émission TV a toujours eu la cote : Ushuaïa.
Par la suite cette émission fût plutôt consacrée au contexte nature et environnement, mais à l'époque elle avait un style bien différent, avec des sujets plus sportifs voire extrêmes.
Cette émission a plusieurs fois été consacrée à la spéléo, donc à l'époque je tenais mon idée : réaliser un remake quelque peu personnalisé...
Pour cette occasion, le reporter Nicolas Hulot viendrait avec nous sous terre, et présenterait nos divers petits reportages. Seulement, comme ce dernier n'étant pas disponible à ce moment… nous allions devoir utiliser une doublure…! … bref, vous l'avez sûrement compris : ce spécial "Ushuaia" allait être tourné à la dérision, sauce "Agamemnon and Co" !!!...


Synopsis:

Gérard Falde accompagné du club spéléo régional, emmène Nicolos Hulat pour une ballade souterraine. Au cours de sa visite, Nicolos nous présentera divers petits reportages.


L'histoire en détail:

Perché sur le toit d'un véhicule tout terrain, Nicolos Hulat arrive à l'entrée de la grotte de la Grande-Rolaz, petite cavité du Jura. Il est accueilli par Gérard Falde et ses amis.
La visite de la grotte débute par la descente d'un puits à l'échelle, où Nicolos aura quelques complications...
Au préalable, il nous présente un reportage au Pont du Gueuroz (Valais / Suisse), d'une hauteur de 187 mètres, où Florian et Nicolas vont effectuer une descente sur corde.

Après le reportage, Nicolos reprend la visite de la grotte, et arrive dans une galerie très glissante… Là, il nous présente un reportage sur Michel, qui dévale les routes d'un col perché sur des rollers "inline".

Retour à la grotte, où Nicolos s'engage cette fois dans un conduit étroit. Mais la sortie de celui-ci, va lui réserver une mauvaise surprise… Juste avant, il nous présente un reportage sur Monsieur Fouille, un marginal américain… qui se déplace en permanence sur des skis !!!

Retour sous terre, où maintenant Nicolos s'apprête à passer en opposition au-dessus d'un bassin de boue. Arrivera-il à franchir l'obstacle sans encombres ?

Notre reporter de choc... nous présente encore le dernier reportage de l'émission, où nous allons côtoyer une petite communauté vivant à l'âge de la pierre, car refusant la vie moderne…

Arrivé au terme de l'émission, Nicolos Hulat ressort de la grotte quelque peu affaibli, et prend congé des téléspectateurs.


La préparation et le tournage:

Pour ce film, quelques nouvelles personnes avaient rejoint le groupe, et apportaient un peu de fraîcheur à l'équipe habituelle. En l'espace de quatre mois, trois matinées furent nécessaires pour filmer les divers petits sujets, ainsi qu'une journée sous terre pour les scènes avec Nicolos Hulat.

Pour certains reportages, il est bien clair que nous avons pris quelques risques, mais les intéressés en étaient parfaitement conscients, et assumaient leur totale responsabilité.
A ce propos, on se retrouve parfois face à certaines situations, sous terre ou ailleurs, où les gens qui nous accompagnent pensent que l'on prend des risques, que c'est dangereux, etc.
Personnellement, je pense que dans bien des cas les risques sont réels pour celui qui pense qu'il y en a. Alors que pour celui qui n'y pense pas, les risques sont moindres, voire inexistants. En clair, c'est le même principe que pour celui qui marche sur une planche de 10 centimètres de large. Quand celle-ci est posée sur le sol, n'importe qui pourra marcher dessus sans poser un pied à côté. Maintenant, si on pose cette même planche vingt mètres au-dessus du vide… … il est certain que beaucoup de personnes tomberont. Pourtant c'est la même planche, et sa largeur n'a pas changé.
En fait, notre cerveau a pris conscience d'un danger, et si le mental ne prend pas le dessus, la peur nous fait perdre le contrôle de nos sens, d'où les risques de tomber.
En résumé, tout est dans la façon de juger la situation, et le degré de risque que l'on y accorde. Alors il faut simplement comprendre que certaines personnes sont mieux blindées à ce niveau, mais cela ne veut pas forcément dire qu'ils sont inconscients, et qu'ils prennent des risques.

Pour le matériel cinéma, rien n'avait changé par rapport au film précédent, sauf peut-être pour les prises de son, où j'ai eu l'occasion de tester un micro sans fil, afin d'avoir le commentaire en direct pour certains plans à distance, et notamment lorsque Nicolos arrive à la grotte, juché sur le toit d'un 4x4.


Souvenirs de tournage:

  Pour le reportage au pont du Gueuroz, j'avais 2 personnes intéressées par le rappel de 187 mètres. Florian, le premier à descendre, maîtrisait bien ce genre d'activité, alors que son copain Nicolas (que je ne connaissais pas), était novice en la matière. Malgré qu'il soit issu du milieu de la montagne, Nicolas n'avait jamais fait de rappel de plus de 40 mètres, et en plus n'avait jamais utilisé un descendeur spéléo !!!
Pour les grandes verticales, il est généralement conseillé d'utiliser un descendeur dit à barrettes. Cet appareil imaginé par les Américains, permet de régler la vitesse au cours de la descente, simplement en rajoutant ou en enlevant des barrettes.
Mais pour l'heure, j'étais très inquiet, car ni l'un ni l'autre ne possédaient ce genre de descendeur !!!… Il faut savoir que dans les grandes verticales, et généralement sur corde sèche, la vitesse augmente à mesure que l'on descend, et prend des proportions inquiétantes à partir de 120 mètres. Au-delà, il devient difficile de retenir la corde qui glisse de plus en plus vite, et par conséquent chauffe de plus en plus, jusqu'à brûler les gants, la peau, et tout ce qui reste...
Heureusement, hormis quelques montées d'adrénaline, tout s'est bien passé !!!

   Pour les scènes de ski, je m'étais rappelé avoir participé à une démonstration dans le Vercors, consistant à descendre des grandes pentes d'éboulis sur des skis. C'était impressionnant, car ils évoluaient avec une grande dextérité, et viraient comme sur de la neige. Par contre, ils provoquaient un vacarme quelque peu différent… Ils étaient bien sûr casqués et protégés en conséquence, et devaient disposer de plusieurs paires de ski pour faire seulement quelques descentes !!!
Pour notre reportage, n'ayant pas trouvé d'éboulis suffisamment longs et pentus, nous avons alors pensé à tracter notre skieur pour gagner de la vitesse. Florian Jaccard fut notre cascadeur de service… et ses talents de skieur ont fait le reste. D'ailleurs nous n'avons pas eu de chute à déplorer, malgré des pointes à près 60 km/h.

  Pour les scènes de rollers, Michel maîtrisait parfaitement la situation. Il pratiquait cette activité depuis des années, et avait pour habitude de se déplacer dans la circulation.
Les séquences ont été tournées au col du Marchairuz (Vd / Suisse), et cela depuis une moto, avec un support spécial permettant d'avoir la caméra près du sol. Nous avons filmé 3 fois le même trajet (de plus d'un kilomètre), pour avoir des angles de caméra différents.
Nous étions bien sûr sur route ouverte, et une fois lancé il n'était plus question de s'arrêter. Alors forcément, malgré une vitesse de 60 km/h, nous allions tout de même moins vite que les voitures qui descendaient le col. Lors d'une descente, je me souviens m'être retourné, pour constater qu'il y avait une file de véhicules à nos fesses, qui patientaient bien sagement...


Participants:

Acteurs... cascadeurs... et équipe technique: (dans l'ordre alphabétique)
Antoine Claude
Jaccard Dominique
Beerli Aude
Leuenberger Sylvain
Beerli Barbara
Richard Bernard
Beerli Françoise
Richard Jean-Daniel
Beerli Pierre
Schmid Nicolas
Demierre Michel
Teubet Martine
Hedinger Carole
Quenet Benoît
Jaccard Florian
Wittwer Marc



photos de tournage:



Les extraits:

Voici quelques extraits, pour vous faire une petite idée du contenu du film.
Pour les visualiser, il suffit de cliquer sur le lien approprié, afin de télécharger le fichier vidéo.

Si vous ne disposez pas du lecteur dans les formats proposés, vous pouvez vous rendre sur les sites officiels (clic sur l'image-logo).


 
Durée

Windows Media Video 9


Real Media Video 9


DivX 5
Cheval d'acier
33 sec
L'art
du ramping
43 sec
Exercices
d'opposition
50 sec
Jack Fouille
en action
40 sec

"Cro-magnon"
des temps modernes

45 sec


Le DVD:

Ce film sera peut-être disponible un jour sur un DVD, qui regroupera d'autres films du même genre. Le mieux est de s'informer de temps à autre sur le site.



[ Haut de page ]  /  [ Home ]